Assis dans le bar du stade de la planète Resleyto Tau, dans le système Nawanis, j'étais en train de discuter avec un voyageur singulier, vy'keen, un mercenaire de pacotille dont le regard fuyant et la gueule mal entretenue ne pouvaient cacher l'évidence d'une vie faite de dangers et d'embuscades.
Il prétendait avoir vu, lors d'un survol d'une planète, une structure massive digne d'un atlas géant, enfouie au fond d'un ravin escarpé. Sa voix était rauque, comme si chaque parole quittait sa gorge avec une peine infinie.
Une fois notre discussion terminée, j'ai pris soin d'abreuver et soudoyer de remercier l'Enseigne Vy'keen avec un grognement primal "qabgar ! par Hirk ! Grah !".
Je ne pouvais pas laisser passer une telle information et j'ai noté tout ce que le voyageur avait dit dans un calepin de cuir usé par le temps et les voyages.
J'ai également réussi à obtenir le nom du système où le voyageur avait vu cette structure : Dikalsa-Shde VI. Il m'a fait jurer de ne rien en dire, car son patron, Louis l'Œil-Noir, le tuerai si jamais il apprenait que nous avions consulté le registre des découvertes du cargo de son maître.
Je suis allé aux archives pour en savoir plus sur le système Diklasa-Shde VI. C'est là que j'ai appris que ce système avait été renommé Antiqua, et que peu d'informations étaient disponibles sur cette région inexplorée de la galaxie, le Cikrata, dans le troisième quadrant d'Euclide. Je me souviens avoir ressenti, à cet instant, une pulsation intense dans ma poitrine, une flamme ardente qui réveillait mes sens et ma curiosité.
Mes doigts glissaient sur le papier, grattant les pages avec une urgence qui trahissait l'ampleur de mon désir. Le voyageur avait évoqué des ruines antiques, des pierres taillées par une main qui n'était plus, des histoires enfouies sous la poussière et les siècles.
Je ne sais pas encore sur quelle planète du système Antiqua je trouverai ces ruines, mais je suis confiant que mes instincts et mes compétences en matière d'exploration me guideront vers la bonne destination. Pour l'heure, je suis prêt à quitter Resleyto Tau pour partir à la découverte de l'inconnu.
Après avoir quitté la planète Resleyto, j'ai passé plusieurs semaines à bord de mon vaisseau, à voyager dans l'immensité de l'espace. Les étoiles étaient mes seuls compagnons, et le silence de la voie lactée m'accompagnait tout au long de mon périple.
Enfin, après des semaines d'attente, le système Antiqua est apparu devant moi, émerveillant mes yeux. Je me suis alors lancé dans une exploration minutieuse, à la recherche d'une planète qui pourrait abriter les ruines que je recherche.
J'ai été immédiatement frappé par la beauté de la planète. Elle était d'un vert émeraude et d'un bleu profond, avec des nuages blancs cotonneux flottant au-dessus de son atmosphère. Cependant, la beauté de la planète était en contraste frappant avec l'agressivité des sentinelles qui la gardaient.
Dès mon atterrissage, j'ai pu ressentir leur présence hostile. Leur présence était si forte que je pouvais les voir patrouiller dans les airs, cherchant toute intrusion étrangère. Leur apparence était robotique, avec des armes laser et des boucliers d'énergie qui semblaient impénétrables.
Malgré l'hostilité des sentinelles, j'ai commencé à explorer la planète à la recherche de quelque chose d'intéressant. J'ai marché pendant des heures dans des paysages à couper le souffle, mais la présence des sentinelles ne m'a jamais quitté. Ils semblaient être partout, leur regard scrutant chaque mouvement que je faisais.
Malgré leur omniprésence, j'ai continué à explorer, cherchant quelque chose qui pourrait justifier le risque que je prenais. C'est alors que j'ai vu quelque chose qui a piqué ma curiosité. Au loin, dans un canyon, j'ai aperçu quelque chose de brillant, quelque chose qui semblait ne pas appartenir à la planète.
J'ai commencé à marcher vers le canyon, et les sentinelles semblaient devenir plus agressives à mesure que je m'approchais. J'ai sorti mon multi-outils, prêt à me défendre contre tout ce qui se dresserait sur mon chemin. Cependant, les sentinelles semblaient être plus intelligentes que je ne l'avais initialement pensé. Elles avaient tendu un piège, et j'ai été pris dans une embuscade mortelle.
J'ai été forcé de me battre pour ma survie, utilisant toutes les compétences que j'avais acquises pour vaincre mes ennemis. Les sentinelles semblaient infinis, leur nombre ne diminuant jamais. Puis, enfin, elles se sont désactivées après avoir tuer leur chef, un monstre bipède, me montrant leur nid.
J'y ai posé une balise rouge pour pouvoir y revenir et envoyer une onde de désactivation à ces sentinelles, lorsque j'en ai besoin.
En avançant dans les ruelles sinueuses, je réalisai que j'avais atteint une cité des premiers nés Gek : l'architecture est typique. Les rues étroites et sinueuses sont bordées de bâtiments en pierre, avec des toits ronds. Les tours imposantes s'élèvent au-dessus des rues, faisant de l'ombre sur les bâtiments plus modestes.
...
Aujourd'hui, j'ai été confronté à une série de pièges mortels alors que je parcourais les ruines de cette planète. J'ai remarqué un motif dans la conception des bâtiments anciens - des passages secrets qui mènent à des pièges. J'ai eu de la chance d'avoir l'œil aiguisé pour les repérer avant qu'ils ne me piégent.
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J'ai rencontré des sphères de pierre aujourd'hui. Elles sont apparues de nulle part et ont commencé à rouler sur moi. J'ai dû courir pour les éviter. Heureusement, j'ai réussi à les esquiver et j'ai poursuivi ma route dans les ruines.
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Je suis tombé dans un piège aujourd'hui. J'ai marché sur une dalle qui s'est effondrée sous mes pieds. Je suis tombé dans un trou profond rempli de piques acérées. J'ai eu la chance de m'agripper à une saillie de roche et de remonter à la surface. J'ai décidé de faire plus attention à l'avenir et de prendre mon temps pour éviter tout autre piège potentiel.
J'avais bien pu interagir avec les Atlas lors de mon initiation, même apprendre quelques mots, mais je n'en avais jamais vu de ce type. Pourquoi est-il là ? "inhuredh" ?
Cette terre est vraiment unique, une beauté sauvage et imprévisible.
Je décide de nommer cette planète "Urbis", en l'honneur de la découverte de ces ruines antiques qui témoignent de la grandeur passée de cette civilisation. Quant aux ruines elles-mêmes, je les appellerai "Urbis Ruinas", un hommage à leur passé glorieux.
Je crains que mon latin ne soit pas à la hauteur de ces merveilles, mais c'est le mieux que je puisse faire. J'espère que les anciens Romains ne se retournent pas dans leur tombe en entendant mon mauvais latin. Peut-être devrais-je ajouter une note en bas de page : "Toutes les erreurs de latin sont les miennes et les miennes seules".
Le mystère des ruines d'Urbis Ruinas n'a cessé de me fasciner depuis que j'ai posé le pied sur cette planète hostile. Les sentinelles agressives, les pièges mortels et les indices laissés par les anciens habitants ont piqué ma curiosité.
Je me suis mis à fouiller chaque recoin des ruines à la recherche d'indices qui pourraient mener à la résolution de l'énigme. Après des jours de recherches, j'ai finalement trouvé une piste intéressante. Une série de portes verrouillées se dressaient devant moi, obstruant le chemin vers une nouvelle destination.
Avec une patience infinie, j'ai étudié les portes sous toutes leurs coutures. J'ai tenté de comprendre leur fonctionnement, cherchant désespérément une solution pour les ouvrir. Et finalement, à force d'observation minutieuse, j'ai découvert une combinaison de symboles qui s'est révélée être la clé pour ouvrir les portes.
Je note ici l'adresse stellaire :
Planète Urbis, Système Antiqua, Euclide
les sentinelles tirent à vue
Dernière la dernière porte, le téléporteur me transporta dans des vestiges encore plus anciens. Une petite bibliothèque et quelques menus trésors s'y trouvait. La lecture des parchemins et anciennes cartes, m'a permis de trouver trois adresses. Trois adresses que mon ordinateur de vol reconnaissait comme "pas encore découverte". Etrange.
Le soir tombait sur les ruines d'Urbis, tandis que j'inspectais les vestiges de cette ancienne cité. Mes recherches avaient finalement porté leurs fruits : j'avais trouvé trois adresses stellaires (Hector, Kuma et Chunbg) et un fragment de code qui m'ont ouvert de nouvelles perspectives.
Je ne sais pas encore où tout cela me mènera, mais je suis animé d'une nouvelle énergie, d'une soif de découverte qui me pousse à poursuivre mon périple intergalactique. Je me sens plus fort, plus capable que jamais.
Je dois laisser l'énigme de l'Atlas d'Urbis Ruinas de coté. Peut-être, nous ne sommes fait pour comprendre des Intelligences comme celle des Atlas. Pour l'instant, je dois avouer ma faillite : je ne sais rien.
Demain, je m'envolerai vers Toro. Mes yeux sont rivés vers le futur, et je suis prêt à tout affronter pour découvrir le secret des cités perdues.
