3 - Glakoppidum

Planète Kuma, Système Donquesta, Euclide

les sentinelles tirent à vue
température négative extrême
tempêtes extrêmes
pas de pilier sentinelle
pas de station spatiale




Après avoir quitté les ruines de Torovilla, j'ai voyagé jusqu'au système Donquesta, où se trouve la planète Kuma.



Les conditions climatiques sur cette planète sont extrêmes, avec des tempêtes toutes les 5 minutes et une température moyenne de -130°C. La visibilité est limitée par le blizzard qui souffle en permanence, ce qui rend la navigation extrêmement difficile.

En outre, la planète est majoritairement recouverte d'océans, avec des montagnes émergeant au-dessus de l'eau glacée. Je me prépare à atterrir sur cette planète inhospitalière et à affronter les nombreux défis qui m'attendent.


Je survolais les montagnes qui dominaient l'océan gelé de Kuma lorsque j'aperçus la silhouette étrange d'un bâtiment en ruine. Seule la tour demeurait visible, bien qu'écroulée en partie sur le côté, telle un phare que la tempête aurai vaincu.

Aussitôt, je me suis précipité hors de mon vaisseau, avide de découvrir les secrets que cette mystérieuse construction pouvait renfermer.

Cependant, à peine avais je fait quelques pas que je m'arrêtai net. Devant moi, trois tombes nouvellement installées.


 


Je reconnus immédiatement l'insigne du pirate Louis l'Œil-Noir, celui-là même dont j'avais "croisé" un de ses officiers. Trois membres de son équipage étaient morts ici.

Il était donc possible que Louis l'Oeil-Noir soit également à la recherche des cités d'Alios.

Mais comment avait-il obtenu l'adresse de Glakoppidum, en premier lieu ? J'avais bien payé un de ses officiers pour obtenir celle d'Urbis, mais le Vy'keen n'avait jamais parlé d'autres destinations.

Je croyais être le seul à avoir retrouvé la piste d'Alios. Naïvement, j'avais même imaginé que le bon vouloir d'Atlas, le hasard ou la chance, m'avait permis de dénicher les adresses des cités perdues.


De toute évidence, Louis l'Œil-Noir était en possession d'informations que je n'avais pas. Ou bien avait-il suivi mes propres pas jusqu'à cette planète ? L'enseigne Vy'keen a-t-il été pris, et a-t-il parlé ?



Autant de questions auxquelles je devais répondre pour comprendre ce qui se passait réellement.


...
Dès que j'eus pénétré à l'intérieur, je compris que j'étais tombé dans un piège. Le bâtiment s'étendait en un labyrinthe inextricable, impénétrable et mystérieux.



...
Le labyrinthe est un véritable défi pour moi. Je dois faire attention à chaque pas que je fais, car les pièges peuvent me faire tomber dans le vide à tout moment. J'essaie de garder mon sang-froid et de me concentrer sur ma progression, mais je ne peux m'empêcher de penser à la hauteur vertigineuse à laquelle je me trouve. Rien d'étonnant à ce que des pirates aient péri dans ces lieux.

...
Je suis parvenu à cette pièce après avoir erré pendant des heures dans les dédales de ce labyrinthe glacé. La pièce était constituée de murs de verre, laissant entrevoir le vide sous mes pieds. J'ai été frappé par la beauté hypnotique de cette architecture, mais je n'ai pas eu le temps de l'admirer longtemps. Je devais ouvrir cette porte en métal, qui semblait être l'unique sortie de cette pièce.

 


L'extérieur à nouveau. Le blizzard me martèle le visage, la neige fouette mon corps. Je suis désorienté, cherchant désespérément un abri. Une lumière jaune surgit devant moi. Je me dirige vers elle, espérant trouver refuge. La lumière mène mes pas, me guidant à travers le blizzard violent. Je n'ai d'autre choix que de la suivre, car je suis incapable de trouver mon chemin seul.

Je me suis rendu compte que les sols lumineux étaient des indicateurs pour mener les visiteurs à travers les tempêtes de neige.

Je suis resté prudent, sachant que le danger peut survenir à tout moment. Le chemin a finalement mené à un ancien aqueduc, qui semblait être la source d'eau de la ville à l'époque.




Je me sens privilégié d'observer la ville en ruines depuis l'aqueduc. Le panorama est à couper le souffle malgré la tempête de neige qui fait rage. Les ruines, bien qu'ensevelies sous la neige, témoignent de l'existence d'une ville jadis prospère.

...
Mais, la ville n'était pas déserte. Il y là un immense œil qui semblait me fixer avec une intensité inquiétante. 

Je me suis figé, ne sachant pas quoi faire face à cette vision surréaliste, avant de me rappeler que je dois continuer ma quête. Je prends une profonde respiration, ajuste mon équipement et me mets en route.

Je me suis approché, et j'ai alors compris qu'il s'agissait du fameux œil de Béhémoth, dont les légendes parlent. Mais quelque chose clochait. L'œil était en fait le cœur d'un Atlas. Comment était-il arrivé là, en plein cœur de la cité ?
Je me souviens qu'à Urbis, j'avais déjà rencontré un Atlas posé au sol. Comment est-ce possible ? Alios a-t-il construit ses cités autour de ces Atlas ? Ou les a-t-il attiré ici ? Et Comment ? Pourquoi ?



Les légendes ont toujours dit que les larmes du Béhémoth avaient un pouvoir, qu'elles pouvaient "ouvrir un chemin pour le valeureux".



Et j'ai vu des larmes couler de son œil unique !
Je ne pensais pas que ce serait littéral, mais j'ai été témoin de la vérité de ces histoires. Les larmes ont créé un nouveau chemin de lumières dans les ruines, m'indiquant une direction à suivre. J'ai pris mon courage à deux mains et j'ai suivi la piste.

...
Je m'en suis donc remis à cette piste lumineuse mauve pour avancer dans le blizzard impitoyable de Kuma. Les rafales de vent glacé me faisant presque perdre pied. J'avançais lentement, m'assurant de ne pas perdre la trace des lueurs mauves qui m'indiquaient la direction à suivre.

Je tiens fermement dans ma main le troisième fragment du code, le fruit de mes efforts et de ma persévérance.

Les pirates de Louis l'Œil-Noir étaient ici il a quelques jours à peine. Je me demande ce que les pirates cherchaient sur Glakoppidum. Ont-ils également trouvé des fragments de code ? Ont-ils un lien avec Alios ? Quoi qu'il en soit, leur présence ici est inquiétante. Les pièges mortels dans les ruines de la cité perdue ne pardonnent pas les erreurs, même pour les pirates les plus aguerris.



Mais je me sens émerveillé tout autant qu'effrayé, par l'œil béant du Béhémoth-Atlas, géant et gardien des secrets de la cité perdue.

Mon vaisseau est maintenant prêt à décoller, mais je ne peux pas m'empêcher de penser à la mystérieuse présence des Atlas ici et à Urbis. Je ne peux pas m'empêcher de me demander ce qu'Alios a bien pu en faire.

Le texte que j'ai trouvé à Torovilla parle d'un puits de nanites qui rend éternel. Est-ce que c'est cela qu'Alios cherchait en utilisant les Atlas ? Peut-être qu'il avait besoin de leur puissance pour atteindre son objectif de vivre éternellement.

Je ne sais pas encore quel est le lien entre les Atlas et le puits de nanites, mais je vais continuer mes recherches. Pour l'instant, je dois me concentrer sur ma prochaine destination : Lacus Palacio.