2 - Torovilla

Planète Toro, Système Hector, Euclide


les sentinelles sont corrompues
tempêtes extrèmes
température extrème chaude
pas de pilier sentinelle


Après avoir quitté Urbis, je me suis embarqué dans un nouveau voyage à bord de mon vaisseau spatial. Ma destination était Toro, une planète située dans le système Hector, de la région du Gewish, toujours dans le 3ème quadrant.

Je me concentre sur les instruments de bord de mon vaisseau, ajustant la trajectoire pour éviter les astéroïdes qui croisent mon chemin. Je suis émerveillé par la beauté de l'univers qui m'entoure, mais aussi conscient des dangers qui y sont présents.

Je me prépare mentalement à atterrir sur cette planète inconnue, me demandant ce qui m'attend sur Toro. Quels mystères vais-je découvrir, quels dangers vais-je affronter ? Mais je suis animé par une soif de connaissance et une curiosité insatiable, prêt à affronter tous les défis qui se présenteront sur mon chemin.


Après plusieurs jours de voyage dans l'espace, j'ai finalement atteint ma destination : Toro, une planète aride et inhospitalière aux couleurs flamboyantes. À première vue, le paysage est désertique, peuplé uniquement de sentinelles arrachées à l'Atlas. Les immenses canyons rougeâtres qui se dessinent à l'horizon offrent un spectacle saisissant.

Je me suis aventuré dans cette terre désolée, laissant mes pas me guider à travers les paysages arides. J'ai longé les crêtes des canyons et traversé des étendues de sable brûlant, scrutant l'horizon à la recherche d'indices. Mais pour l'instant, rien ne semble se dessiner.

Cependant, je reste optimiste. Je suis convaincu que ce lieu recèle des secrets cachés, des mystères à élucider. Je vais continuer à explorer chaque recoin de cette planète, dans l'espoir de trouver des réponses à mes questions.


Je suis resté à scruter le fond du ravin pendant de longues minutes, cherchant à percer les secrets qu'il cachait. C'est alors que mes yeux se sont posés sur une forme étrange, une construction qui se dressait dans l'ombre des parois rocheuses.

Je n'ai pas hésité une seconde, j'ai décidé de m'approcher de cette structure mystérieuse. Avec précaution, j'ai emprunté un sentier rocailleux qui serpentait le long des parois abruptes du ravin. La chaleur était étouffante, et chaque pas me coûtait une énergie folle.

Mais ma curiosité était plus forte que la fatigue. J'ai finalement atteint la construction en question, une entrée monumentale qui s'ouvrait sur les entrailles de la terre. Était-ce là l'entrée de la cité ?


La cité antique, elle aussi d'architecture Premiers Nés Gek, a rapidement mis à l'épreuve mes capacités physiques.

Des boules de pierre de taille gigantesque obstruaient mon chemin et il m'a fallu déployer toute ma force pour les déplacer et poursuivre ma route. Les marques du temps étaient visibles sur ces constructions antiques, mais malgré les siècles écoulés, elles semblaient toujours solides et robustes.

...
Alors que je parcourais les rues de la cité antique de Torovilla, mes yeux ont été attirés par l'imposante structure des pyramides à degrés. Leurs formes anguleuses semblaient presque surnaturelles, émergeant des falaises dans un contraste frappant.


Je me suis arrêté un instant pour observer les murs de pierre de la cité antique. Des messages y étaient inscrits, gravés dans la roche avec une précision impressionnante. J'ai compris que ces inscriptions devaient être importantes, mais je n'ai pas encore réussi à déchiffrer leur signification.

...


La découverte de ce jardin dans un tel environnement hostile a été pour moi une véritable surprise. La cité antique que j'explore actuellement continue de me surprendre. Il semble que des champs de force la protègent, préservant ainsi ce petit coin de verdure. Mais pour l'instant, je ne peux m'empêcher d'admirer la beauté de ce jardin en plein désert.


...
Pas de trâce d'Atlas ici. Il se peut que la corruption des sentinelles y soit pour quelque chose. La mère-du-vide ne tolèrerai pas la présence d'un Atlas sur une de ses planètes, imaginais-je. 


Je me suis aventuré dans le temple qui se dressait majestueusement devant la grande pyramide de Torovilla. L'intérieur était obscur et poussiéreux, mais je pouvais apercevoir des rayons de lumière filtrant à travers les fissures dans le toit. Les murs étaient ornés d'écritures anciennes, racontant des histoires épiques et des légendes de héros.

Mais c'est dans un coin sombre du temple que j'ai découvert quelque chose d'exceptionnel : une pile de manuscrits jaunis par le temps.


Alors que je parcourais les textes à la recherche d'informations sur les cités perdues, je suis tombé sur les chroniques de "Bibigun, le fou du roi".

Au début, je pensais que ces textes étaient incohérents, mais j'ai finalement trouvé un lien commun entre tous les récits : l'empereur Alios le Rapace. Ce qui est impossible !

Je n'arrivais pas à croire que j'avais découvert des écrits sur l'un des plus célèbres empereurs Premier Né de la galaxie. Et si ces textes étaient vrais, cela signifiait que j'avais peut-être trouvé ses cités perdues.



Voici le texte le plus important :

Ecoutez, bonnes gens, laissez moi vous conter
La vie de l’empereur Alios le Rapace, 
avide et violent, toujours à entasser
richesses et trésors dans son immense espace

Mais son plus fou désir surpassant tout le reste
Sa quête enfiévrée vers son graal bien-être :
Était vaincre le temps et son heure funeste 
Alors sans entraves, il trônerait en maître

Croyant toucher au but, face au puits de Nanites,
Sans peur Il y plongea, sûr de leur puissance.
Hélas, dans la nuée, se finit la poursuite,
Sa tache inachevée, il s’y noya, malchance ! 

De ses riches trésors si bien accumulés,
De sa gloire passée, son empire perdu,
Sans aucune valeur, tout c’est évaporé.
Il reste une légende, un mystère inconnu

Voilà la vie de qui cherche à vaincre la mort,
Avide et orgueilleux, ce fut malheureux sire.                     
C’est vain, c’est inutile, c’est un bien triste sort
Que de perdre et mourir, en voulant tout saisir !

 


Je suis tombé dans un piège sournois. Les portes se sont fermées derrière moi. Le temple devant la grande pyramide me retient. Pourtant, grâce à mes observations minutieuses, j'avais noté les informations gravées sur les murs des petites pyramides tout au long de mon périple. Ces indices ont finalement prouvé leur utilité, me permettant de déchiffrer la serrure centenaire qui me retenait prisonnier.

Une fois sorti, après quelques pas, je me suis tenu immobile, figé devant la pyramide qui s'ouvrait devant moi. Le grondement étrange que j'avais entendu quelques instants plus tôt avait cessé, et j'ai lentement réalisé que cette structure ancienne avait été équipée de mécanismes sophistiqués, capables de se mouvoir et de changer de forme.

J'ai avancé avec précaution vers l'entrée nouvellement apparue, scrutant les alentours avec attention. Je me suis introduit dans la pyramide avec prudence, en m'assurant que rien de mal ne me guettait.




Je suis désormais en possession du deuxième fragment de code, trouvé dans la mystérieuse pyramide de Torovilla. Je ne sais toujours pas où ces fragments vont me mener, mais je suis certain qu'ils sont la clé pour résoudre l'énigme qui m'a poussé jusqu'ici.

Je suis étonné de ce que j'ai découvert dans les textes de Bibigun, mais je suis également conscient que cela soulève de nombreuses questions.

Si les cités d'Urbis Ruinas et de Torovilla sont bien celles d'Alios, alors que me réservent les deux autres adresses, Glakoppodum et Lacus Palacio ?

Et si je suis sur la piste d'Alios, je ne serai sûrement pas le seul à chercher ses richesses.